Malgré la pluie, le Zogben 2025 s’est allumé à Bordeaux

Bordeaux, samedi 19 avril 2025.

Dans un ciel traversé par l’averse, sous une pluie battante mais avec une ferveur à l’épreuve des intempéries, le Festival International Zogben (FIZ) a lancé, depuis la Ville de Bordeaux, la flamme sacrée de sa cinquième édition. Cette lumière qui résiste au vent, cette voix qui transcende le silence des mémoires : le Zogben s’est allumé… et chacun y a été une étincelle.

Lancement d’un cycle, enracinement d’un héritage, cette journée a tenu toutes ses promesses. Mieux encore, elle a rappelé au monde que lorsque la diaspora béninoise se rassemble, elle ne brave pas seulement la pluie, elle éclaire les chemins de demain.

L’UNION DANS LA DIVERSITÉ :

une alliance sacrée au service de la culture

Chaque présence, chaque mot, chaque geste posé dans cette salle municipale Quintin Loucheur de Bordeaux, portait en lui la mémoire d’un peuple et l’espérance d’une diaspora en mouvement. De la République du Bénin à la municipalité bordelaise, de la Mairie de Parakou au Consulat du Bénin, à la République de la France à Bordeaux, l’alliance institutionnelle et communautaire a donné corps à cette célébration.

Un merci vibrant est adressé au Gouvernement béninois, qui, par sa politique culturelle ambitieuse, fait du patrimoine un levier de rayonnement international. Gratitude renouvelée à la Ville de Bordeaux pour son hospitalité et son ouverture, et à la Mairie de Parakou, future terre d’accueil de l’édition 2025, pour son engagement actif.

La présence chaleureuse et l’intervention du Ministre Conseiller Dr Jacques AYADJI, parrain de cette cinquième édition, ont réaffirmé le rôle structurant de la diaspora dans les dynamiques de développement culturel. Son message, fort et rassembleur, a su porter la conviction que la culture est un socle de souveraineté et d’identité partagée.

Une chaîne de solidarité qui rayonne :

partenaires, institutions et société civile

La réussite de ce lancement n’aurait été possible sans l’appui structurant du Haut Conseil des Béninois de l’Extérieur (HCBE), du Conseil des Béninois de France (CBF), du FORIM, de l’AFD, ni sans l’implication remarquable de l’association de la communauté ivoirienne de Bassens (CIB). Leur soutien démontre que la coopération Sud-Sud et diaspora-diaspora est une force vive à cultiver.

Salutations respectueuses également à CC-PAG, aux Élus Français d’Origine Béninoise (EFOB), ainsi qu’à l'initiative Bracelet de Vie, dont la présence aux côtés du Zogben réaffirme l’importance des ancrages locaux dans l’émergence d’un projet global.

Les voix et les arts,

au cœur de l’émotion collective

Ce n’est pas qu’un lancement. C’est une élévation de l’âme par les arts. Un hommage sincère est rendu aux artistes qui ont su sublimer cette journée :

Viwanou Samson Kpadanou Loko, par sa performance « La Voix de mes Ancêtres », a su réveiller les mémoires endormies et convoquer les sagesses ancestrales dans un souffle vibrant de dignité.

Le saxophoniste Aimé Isaac a, quant à lui, porté l’Hymne National du Bénin avec une noblesse saisissante, avant de livrer des créations musicales puissantes et lumineuses.

Le maître percussionniste Mathias AGBOKOU a fait vibrer la salle au rythme des tambours du passé et des battements du présent.

La Compagnie MALOBA, par sa créativité, a apporté un supplément d’âme artistique à la cérémonie.

Une presse mobilisée, des partenaires engagés

Dans cette dynamique de visibilité et de narration collective, les médias ont joué un rôle fondamental. Un grand merci à :

Bénin TV

La Nation 

F1rst Afrique,

ESAE TV

Radio Os Latino 33,

Frisson Radio,

Daabaaru,

Daada Color,

L’Événement Précis,

L’Informateur,

et un merci spécial à 

BORDOEXPORT SAS 

pour leur engagement à faire résonner les voix du Zogben au-delà des frontières.

Un peuple debout, une diaspora unie, une mémoire vivante

Parmi les plus belles images de cette journée : ces visages humides de pluie mais illuminés de joie, ces familles rassemblées, ces enfants curieux, ces aînés dignes et fiers.

La communauté béninoise, nombreuse, déterminée et solidaire, a prouvé une fois encore que le Zogben est bien un flambeau porté par tous.

Dans l’ombre, des bâtisseurs de lumière

Rien de tout cela n’aurait été possible sans l’engagement indéfectible des bénévoles de l’association Partage Diaspora Béninoise, coordonnés avec professionnalisme et générosité par Madame Dorcas AGBEKPONOU. Nous faisons également mention spéciale à Mme Hélène.

C’est dans l’ombre qu’ils ont fait briller la lumière. Leur travail de terrain, leur foi dans le projet, leur capacité à fédérer sont le socle invisible mais puissant du FIZ.